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 Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux...

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Sherlock Holmes
Sociopathe en puissance

Sherlock Holmes

Messages : 22
Localisation : 221b Baker Street.
Occupation : Réfléchir.
Humeur : BOOOORED...

ID Card
♦ Profession: Détective Consultant.
♦ £: 3000

Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux... Empty
MessageSujet: Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux...   Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux... Icon_minitimeVen 16 Aoû - 23:49

Copyright Arrogant Mischief
Sherlock Holmes.

« Must be so boring in the little head of yours ! »


۞ NOM : Holmes. Un nom connu à travers tout Londres, que ce soit par les services de police, les brigands ou les vadrouilleurs de rue. Un nom qui inspire toujours plus de haine que de respect. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que les humains n'acceptent pas qu'on leur dise qu'ils ont tord. Et que c'est exactement ce que le détective s'emploie à faire.
۞ PRÉNOM(S) : Sherlock. Un prénom qui ne laisse pas indifférent ne serait-ce que de par sa rareté. Bien des gens le connaissent, le plus souvent en mal. Un nom porté fièrement, aux consonances dignes et presque provocantes, laissant entrevoir son caractère renfermé, ses sentiments cachés derrière de grandes chaînes cadenassées. Lock, n'est ce pas ? Cela ne veut-il pas dire enfermé, verrouillé ?
۞ SURNOM : Sherlock Holmes possède bien des surnoms, tous se battant sur le podium pour avoir la place du titre manquant le plus fatalement de respect. Du fait de sa bizarrerie, bon nombre d'agents de Scotland Yard n’hésitent pas à employer le mot « taré ». D'autres le traitent volontiers de psychopathe, ce à quoi notre homme répond tout naturellement que non, il possède tous les traits d'un sociopathe en puissance.
۞ AGE : Il est né à Londres, le 6 Janvier de l'an 1977. Il se retrouve donc avec 34 années à son actif.
۞ SEXE : C'est un homme évidemment, d'où voulez-vous prouver le contraire ?
۞ NATIONALITÉ : Un britannique pur souche.
۞ ORIENTATION : Watsonophile mais chut, c'est un secret. Même lui n'en est pas encore convaincu, préférant se considérer comme asexué et/ou marié à son travail.
۞ MÉTIER : Détective consultant, métier dont il est l’instigateur.
۞ AVATAR : Dieu. Sherlock Holmes, évidemment. Interprété par Benedict Cumberbatch.
۞ NIVEAU RP : Capable de faire long comme de faire court si je suis intéressé ou non. J'essaye toujours de rendre la même chose que ce qu'on me donne, si ce n'est plus. Mes délais de RP peuvent être assez longs, je considère cela comme un plaisir et il arrive que j'ai des périodes de fluctuation d'inspiration. Autant je peux répondre le jour même, autant je peux répondre un mois plus tard.
۞ CODE : Validé d’office.

PSYCHOLOGIE

Insupportable. C’est le premier mot venant à l’esprit des gens lorsque vous leur proposez de décrire Sherlock Holmes. Demandez-leur ce qu’ils pensent du jeune homme et une bonne majorité vous répondra que ce n’est qu’un irresponsable individualiste, ne regardant que son nombril, et comme si ça ne suffisait pas, fier comme un coq ! Pourquoi ? Quelques explications semblent s’imposer.

En effet, le jeune homme laisse sa marque dans les esprits des gens partout où il passe. Sa personnalité est un des plus grands mystères de Londres. Complexe, incompréhensible et prodigieusement impressionnante au même titre que ses capacités étonnantes. En effet, il est doté d’un sens de la perception et du discernement qui défie l’entendement. Sa mémoire visuelle est tout simplement remarquable, son cerveau capable de fonctionner presque aussi vite qu’un ordinateur semble contenir un nombre incalculable d’informations, allant jusqu’au plan détaillé de Londres avec toutes les déviations dues à des travaux. Il le justifie pleinement en disant qu’il se concentre sur des données qui font réellement avancer l’enquête, des preuves auxquelles personne ne fait attention et qui pourtant sont essentielles pour gagner du temps. A quoi cela sert-il de parler à une famille endeuillée en simulant une condescendance horripilante pour avoir des informations sur la personne assassinée alors que toutes les informations peuvent être trouvées sur la paire de chaussures qu’elle porte, sur ses mains, ses habits, ses affaires ? Fait impressionnant, notre bon détective ignorait même que la Terre tournait autour du Soleil tant cela lui paraissait anodin et sans importance ! Oui son avis n’a pas changé mais maintenant il sait grâce à Watson que la thèse de Galilée était juste. Certes, parler à la famille apporte un contact mais pour le détective, ce dernier est totalement inutile. Oui, son inaptitude au contact humain est réelle. Elle porte même un nom que bon nombre de gens confondent avec la psychopathie.

Sherlock Holmes est tout à fait lucide sur son état de sociopathe, s’en vante même et n’en dévie pas d’un pas. Ce trouble de la personnalité est causé par ce qu'on nomme le syndrôme d'Asperger, proche de l'autisme. Quoi ? Sherlock, un autiste ? Vu son envie maniaque d'analyser et de repérer chaque petit détail de ce qui l'entoure, il en porte quelques traits. On pourrait le croire indifférent aux normes sociales et aux droits d'autrui mais la réalité est qu'il ne parvient pas à les comprendre, ce qui provoque un décalage dans les rapports humains. Cet impression de non importance parce qu'inutilité des relations humaines est la première chose qui choque les gens lorsqu’ils sont face à face avec le détective. Son sang froid est légendaire, même en situation d’angoisse et de tension intense. Là où une personne s’effondrerait après un effort incommensurable de réflexion ajouté à une pression astronomique, lui reste stoïque, droit, comme si rien n’était arrivé, que rien ne l’avait ébranlé. Ses nerfs d’acier lui donnent donc une apparence imperturbable qui se dévoile justement en situation de crise. Rares sont les émotions capables de briser son masque qu’il entretient et fortifie un peu plus chaque jour. L’unique chose au monde capable de faire s’effondrer ses traits durs porte un nom : la nouveauté.

Souffrant d’une forme de bipolarité, les jours heureux de Sherlock s’écoulent lorsqu’il vit à travers une énigme,  une enquête à résoudre, négligeant sa santé au point de ne pas dormir ni manger. Il ressemble alors à un feu-follet difficile à suivre, par son raisonnement qu’il ne prend pas la peine d’expliquer, comme par ses mouvements, actifs et rapides. En un mot, vivant. En revanche, ses jours obscurs se consument dans un état léthargique déprimant. Sherlock rumine, piégé dans l’ennui le plus assommant et se plaignant sans cesse. Cet état lui est nuisible, à lui, mais également pour son entourage. Lui qui ne se soucie pas tellement de la normalité -ce qui lui attire beaucoup de jugements négatifs- peut exprimer son ennui en fusillant un mur, en étant plus désagréable que d’habitude avec des commentaires brutaux et déplacés, n’ayant pas peur de blesser tant qu’il peut partager généreusement son malheur. Même si, en réalité et il faut bien l’admettre, il reste détestable malgré tout durant les trois quart de son temps. Le dernier étant passé à dormir, j’imagine…

N’ayant pas sa langue dans sa poche, il aime particulièrement déstabiliser les gens grâce à ses déductions, pour les mettre mal à l’aise, pour les impressionner. Le contact humain lui est encore plus impossible du fait de sa fierté. Avec l’idée d’être constamment entouré d’idiots qui ne font pas attention à ce qui est essentiel, il est un peu normal qu’il se considère comme supérieur aux autres. Chose que de nombreux êtres humains ne supportent pas du tout. Possédant un orgueil insupportable, Sherlock apprécie particulièrement sa position dominante lorsqu’il étonne son entourage. Un peu comme le magicien qui attire tous les regards de la salle en faisant apparaître un lapin sorti d’on ne sait où et qui se délecte de la surprise générale. Son don d’observation n’est donc pas toujours destiné à aider ses relations ou démêler des enquêtes, mais bien souvent à placer ses victimes, du bon ou du mauvais côté de la barrière, dans l’embarras. Tout lui apparaissant si clairement, il aime à laisser les autres dans le flou pour ensuite révéler le fin mot de l’histoire de manière théâtrale.

Même ses plus grandes qualités, comme la franchise et la perspicacité, se métamorphosent en défaut chez lui. Blessant  à tous les coups que ce soit par ses mots ou par son ton, ses remarques acerbes et douloureusement justes sur ce qu’il pense des gens contribuent à attiser l’irritabilité des humains à son égard. Pourtant il affirme vouloir le contraire ; mieux vaut être honnête que lâche en cachant ce que l’on pense réellement des gens, non ? Qui sait, une critique peut toujours aider. Certes, si ce n’est que, maladroit en sentiments et dénué de tact, sa façon acerbe de dire les choses de façon crue fait tout le contraire. Sherlock peut vite fatiguer le monde qui l’entoure et qui se révèle trop lent à son goût.

Il est également possible d’ajouter une forme d’immaturité à ce caractère déjà bien rempli ; lorsque l’on froisse son orgueil ou si on le contredit, Sherlock se comporte comme un véritable enfant et peut bouder pendant des heures, voire des jours si il est réellement irrité. Il cherchera toujours à avoir le dernier mot et cela dans un calme frôlant l’irréel. Bien sûr, dans le cas contraire, il est toujours flatté lorsqu’il reçoit un compliment même si sa joie reste fermement dissimulée. Cela dit, l’éclat dans son regard ne ment jamais à qui sait le discerner et le comprendre.

Ce qui porte à confusion avec sa froideur légendaire et son caractère de sociopathe, c’est également son talent de comédien. Un trait qui souligne davantage sa cruauté ; Sherlock sait simuler les émotions, qu’il s’agisse de la compassion, du choc, des larmes, de l’énervement, de l’incompréhension. Au point que, parfois, ses humeurs se confondent entre le mensonge et la sincérité aux yeux des autres. Vous est-il déjà arrivé de ne pas discerner une plaisanterie ironique et fausse tant les mots semblent normaux ? C’est exactement la même chose pour le cas de Sherlock et de ses émotions. Cela va même plus loin, puisqu’il n’hésitera pas à jouer avec les sentiments pour arriver à ses fins. La seule chose lui étant nécessaire sont les résultats et il n’hésite pas à sacrifier l’humain et le relationnel pour cela, qu’il juge inutile. Néanmoins, si Sherlock s’abstint de toute sensibilité, refoulant chaque sentiment affectif, la froideur du détective peut cacher un aspect plus émotif qu’il conserve avec énormément de pudeur. Cependant, mieux vaut éviter de jouer avec ses nerfs en prenant en otage des personnes qui lui sont chères, comme Mrs Hudson par exemple. Son amitié pour son colocataire est à toute épreuves et, il faut bien l’avouer, toute nouvelle pour lui.

Derniers points sans doute importants à énoncer, Sherlock aime beaucoup les crânes. Avant d’avoir Watson, il en avait un à qui il parlait. Bien évidemment, ce dernier manquait un peu de répondant. Qu’est-il devenu ? Eh bien la police l’a emmené loin de son cher maître.  Il apprécie aussi de jouer du violon et profite des moments les plus inappropriés pour glisser quelques notes. Les vibrations des cordes l’apaisent pour réfléchir. Sherlock est, malgré sa facilité à blesser les gens, quelqu’un de très poli à défaut d’être courtois et bienséant. Il vouvoie même ses proches excepté Watson et ne jure quasiment jamais. Sherlock est un grand accro à la cigarette qu'il a remplacée par de multiples patchs suite à l'interdiction de fumer dans les lieux publics et à l’intérieur. La nicotine stimule sa réflexion. Le détective est doté d'une mémoire visuelle remarquable si bien qu'il peut aisément distinguer un objet faux ou vrai. Dispersé et bordélique, il arrive toujours à retrouver ses affaires. Il n'y a que lorsqu'il mène une enquête qu'il se montre maniaque au point de ne souhaiter rater aucun détail. Il possède également un état d'esprit un peu étrange qui consiste à se penser invulnérable, lié à son orgueil et sa grande confiance en lui. Tirez-lui dessus et il s'inquiétera moins pour sa propre vie que pour les crânes préhistoriques dans la ligne de mire du tireur !

PHYSIQUE

Plus discret que son caractère si étrange, le physique de Sherlock Holmes n’en est pas moins clairement reconnaissable à quiconque sait poser un nom sur son visage. Doté d’un bon mètre quatre-vingt quatre et d’une stature relativement fine, on distingue davantage l’agilité que la force. Son corps est plus taillé pour la course que pour le combat même s’il sait faire preuve d’une certaine puissance dans ses coups. Ces caractéristiques sont accentuées par un style vestimentaire aux chemises régulièrement cintrées et variant entre le blanc et le noir, parfois du violet ou du pourpre très foncé, ne s’attardant que sur des couleurs sombres, monochromes. Il ne porte jamais de couleurs à proprement parler, la seule exception étant du bleu si clair qu’il en parait gris ou blanc. On note aussi une tendance frileuse à toujours se couvrir et se dissimuler dans un grand manteau et une écharpe, même à l’intérieur, malgré le feu dans l’âtre. Il est toujours le dernier à s’endormir et le premier à se lever, le voir un minimum dévêtu est par conséquent un sacré événement. Le plus frappant, c’est que Sherlock, malgré son caractère négligé et assez désordonné qui se reflète dans les lieux qu’il occupe, possède la propreté même d’un chat, se tenant toujours droit, la tête haute, fière, suffisante et la démarche sûre et souple.

Pour en venir aux détails, Ses cheveux d’ébènes sont bouclés et semblent presque absorber toute lumière, tombant sur sa nuque et son front large en rondes emmêlées, contrastant avec son visage émacié aux formes anguleuses et osseuses. C’est un détail sur lequel on s’attarde parfois ; les traits de Sherlock semblent être taillés à la serpe et figent toutes ses expressions dans une sévérité glaciale. Pommettes hautes, lèvres étroites et bien marquées, nez fin… Autant d’éléments accentuant l’impression d’être une statue. Jamais un rougissement n’a pu être distingué sur ce visage à la peau diaphane, blanche comme s’il n’avait jamais vu la lumière. Même cette paraît aussi froide qu’un mort. Ce qu’il y a de plus marquant chez Sherlock est sans conteste ses yeux aux reflets innombrables.  Gris et ternes lorsqu’ils s’ennuient, une petite étincelle d’intérêt suffit à ranimer le bleu et le vert mêlés de ses iris. Aussi dur que l’acier dont il semble être fait, le flegme de ce regard imperturbable est souligné par l’absence constante de sourire, laissant le sentiment que Sherlock s’ennuie à longueur de journée ou méprise tout ce qui lui est donné de voir. On remarquera parfois un petit air calculateur ; ses rares mimiques trompent rarement même s’il n’en abuse pas.

Les mains du détective sont relativement fines mais n’en restent pas moins fortes car très utilisées. Apposer ses doigts les uns contre les autres le détend lorsqu’il réfléchit, c’est devenu une habitude. Il croise toujours ses mains derrière son dos, jamais devant, cela serait une trop grande preuve pouvant indiquer qu’il est acculé et qu’il se renferme sur lui-même. Ses bras sont relativement musclés même s’il faut bien admettre que, de ce côté-là, il n’égalera jamais son collègue Watson. Il possède une montre noire au poignet droit dont il ne se sépare jamais. Adeptes de longs vêtements, il sera rare de le voir sans peignoir ou manteau.

Son seul physique laisse entendre que Sherlock Holmes est plus à l’aise la nuit que le jour. Ce qui n’est pas totalement faux.

HISTOIRE

Le 6 Janvier 1977, à Londres, naquit un enfant aux cheveux noirs et au regard limpide. Ses parents le nommèrent Sherlock. Sherlock Holmes. Ah, si seulement ce dernier savait déjà ce qui l’attendrait plus tard. Si seulement ses parents savaient quel prodige ils venaient de mettre au monde ou pouvaient non seulement le considérer comme tel. Son apparence éveillait déjà la curiosité de son entourage, notamment celle de Mycroft, âgé de sept ans lorsque son petit frère vit la lumière du jour.

Leur vie s’annonçait banale, si ce n’est l'étonnant syndrôme d'Asperger que Sherlock développa et qui le transforma en tare pour toute la famille Holmes. Un enfant mentalement atteint signifiait une horreur, quelque chose qu'on devait à tout prix cacher. Personne ne fit attention à son développement psychologique différent, tout le monde voyait peu à peu le renfermement et l'inexpression s'emparer de Sherlock sans rien y changer. Ce furent des années difficiles qu'il passa seul, avec des proches déjà trop éloignés. Son père renia cette nouvelle source de responsabilité en quittant le domicile familial alors que le jeune garçon venait d'avoir 7 ans. Les deux frères furent marqués par cet événement et la série de disputes qui avaient parsemé ce coup final s'accentuèrent par la suite. Une rivalité déjà puissante du côté du futur détective s’installa entre Mycroft et lui, tous les deux voulant jouer le rôle du « petit homme de la maison » maintenant que le paternel n'était plus là. D'un côté, le petit Asperger empli de rancune faisait tout pour se faire remarquer, s'incrustait contre les ordres de ses aînés dans les fêtes de familles pour, avec flegme et supériorité, désigner qui trompait sa femme ou son mari, qui blanchissait de l'argent, qui mentait. De l'autre Mycroft et sa mère lui faisaient porter toutes leurs fautes tel un admirable bouc émissaire. Son grand frère en vint même à s'exercer au même discernement que lui par l'apprentissage plus difficile afin de le contredire.

Un soir, à table, Sherlock s’amusa seul à décrire la journée qu’avait passée sa mère en examinant ses habits, son maquillage, sa coiffure. Malheureusement, Mycroft le contredisait à nombreuses reprises -non, Maman n’était pas mal réveillée ce matin en se maquillant, mais en retard avant d’aller à son travail, d’où le mascara un peu bâclé sur ses cils droits-. Sherlock refusait de se rendre à l’évidence que Mycroft était plus doué que lui pour observer les gens, que ses conclusions étaient plus justes que les siennes.
Ce repas se termina dans une dispute entre les deux frères. La mère les calma agressivement en disant qu’avec sept ans d’écart, il était normal que Mycroft sache plus de choses et que cela serait toujours ainsi. Vu l'Asperger qu'était son fils, il était clair qu'elle le considérait comme un moins que rien, même le plus idiot des hommes l'aurait deviné.

On pourrait s‘étonner que Sherlock ait eu des difficultés durant ses études. Mais la logique et le rationnel ne suffisaient pas, car il n’était assidu que sur les sujets qui le passionnaient, comme la chimie. Une excellente note en science rivalisait avec une page blanche en Histoire ! Il n’attendit pas de rater son examen ; ses présences à l’université étaient de plus en plus rares avant de disparaître totalement. Il quitta la scolarité et refusa de garder contact avec son professeur. Ce choix, nourri par un sentiment égoïste et orgueilleux, était destiné à impressionner son frère ainé ; Sherlock n’avait pas besoin de maître, l’homme n’était qu’une inspiration. Ce jeu d’observation devint son occupation principale, excellant de plus en plus, sans toutefois rattraper son aîné. Il tâchait de se perfectionner en analysant chaque jour toute personne se présentant à lui. Cela devint peu à peu une manie, systématiquement utilisée. Quant à sa vie privée, rien de neuf ! Aucun ami, aucune relation à l’horizon et sa franchise cassante ne lui attirait que des conflits plutôt que des alliances. En bref, sa vie privée était aussi remplie qu’une bulle de savon éphémère.

Il tenta toutefois des expériences, par simple curiosité. Ses liaisons ne s’éternisaient jamais au-delà de quatre jours ; la raison se reportant à un ennui extrêmement accablant autant pour lui que pour l’autre et, en réalité, aucun « premier pas » physique ne fut franchi. Une fois qu’il eut atteint la vingtaine , le jeune homme quitta la maison familiale pour s’installer et vivre dans un autre quartier de Londres par ses propres moyens. Depuis ce jour, il a commencé à se passionner à l’étude des tueurs, aux décryptages des messages codés et autres symboles, au point de travailler dessus pendant plusieurs jours. Bien qu’il soit d’une santé de fer comme chaque homme de son âge, il ressentait néanmoins des coups de fatigue terrible et trouvait un réconfort dans des dopants, montant parfois jusqu’à la drogue. Son addiction aux cigarettes puis aux patch de Nicotine vient de là.

C’est cet événement sombre de sa vie qui l’amènera à rencontrer Lestrade, mais surtout, qui lui offrit sa vocation. Loin d’être fier, Sherlock reçut une visite de la police le suspectant de détenir des drogues illégales. Le futur détective ne pouvait nier qu’il utilisait quelques substances pour rester éveillé durant de longs jours, mais l’interrogatoire finit par déboucher sur un autre sujet ; les enquêtes en cours. Sherlock informa l’inspecteur de ses hypothèses concernant les affaires non élucidées. Un peu sceptique, Lestrade relâcha Sherlock pour quelques jours et suivit les conseils du jeune homme. À sa grande surprise, cinq affaires se conclurent de façon satisfaisante grâce au jeune homme. Après un compromis entre les deux hommes, Sherlock eût l’idée de créer le métier de détective consultant, continuant à mener ses expériences.

Les débuts étaient difficiles et il devait avoir recourt aux dossiers que Lestrade le laissait consulter. Même s’il n’était pas payé, Sherlock se construisit peu à peu une réputation. Quelques années plus tard, La Science de la Déduction, son site, s’ouvrit et lui apporta une belle poignée de clients. Peu cupide, Sherlock n’avait que faire de la somme qu’il pouvait gagner tant qu’il pouvait y trouver des choses assez intéressantes pour l’occuper.
En Octobre dernier, alors qu’il vivait dans son logis depuis bientôt 9 ans, le propriétaire l’informa, à regret, que le bâtiment allait être vendu et que tous les occupants avaient quelques mois pour déménagement. Sherlock contacta alors une ancienne cliente, Mrs. Hudson qui louait des appartements. Une lueur d’espoir qui s’envola bien vite, puisque les revenus en tant que détective consultant n’étaient pas suffisants. Mais le 29 Janvier était une date prometteuse ; date où Sherlock rencontra John Watson, son nouveau colocataire, et premier véritable ami…


۞ PRÉNOM OU PSEUDO : Yankee-Chan.
۞ AGE DU JOUEUR : 18 piges.
۞ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? Disons que sa fondatrice est celle qui m'a fait connaître la série et sortir un peu de la dépression grâce à cela. Je lui devais bien de l'aider à construire son forum.
۞ COMMENT TROUVEZ-VOUS LE FORUM ? Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux... 4021420466Suffisant ?
۞ PRÉSENCE SUR LE FORUM : Always ~


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Dernière édition par Sherlock Holmes le Dim 22 Sep - 10:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux...   Je suis peut-être du côté des anges mais ne pense pas une seule seconde que je suis l'un d'entre eux... Icon_minitimeLun 19 Aoû - 9:38

:OMG: Sherlooooooooooooooock
J'adore ta fiche, elle dépeint toute l'ironie, la froideur et l'excentricité du détective. Les descriptions sont étoffées et originales. Je n'en attendais pas moins, de toute manière.
Bref, je valide et je locke xD
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