Jim Moriarty
« CITATION ? »
۞ NOM :Moriarty, un nom qui fait trembler Scotland Yard. ۞ PRÉNOM(S) :James(contracté Jim) ۞ SURNOM :Le Génie du crime, le plus grand cerveau criminel.Et il se surnomme aussi le "Criminel Consultant". ۞ AGE :Il est né très approximativement en Irlande (Dublin), aux alentours d’octobre 1983.Il a donc 30 ans. ۞ SEXE :Mâle. ۞ NATIONALITÉ :James est un britannique. ۞ ORIENTATION :Hétérosexuel évidemment. ۞ MÉTIER :Criminel Consultant. ۞ AVATAR :James Moriarty c'est évident ! (Le meilleur quoi) ۞ NIVEAU RP :Bah, en fait, mon niveau est assez bon. Mais, mon niveau dépend totalement de mon inspiration. ۞ CODE :Code validé par le plus grand des détectives | |
PSYCHOLOGIE
Vif, grandiloquent, avec un attrait pour la théâtralité, Jim Moriarty met en scène à échelle urbaine les vices de ses contemporains. Ayant fait son business du meurtre, du terrorisme, des chantages et autres enlèvements, de tout ce qui s’attache à la morbidité, l’homme développe une indifférence terrifiante. Parfaitement conscient de sa propre horreur, son cynisme le préserve de compassion. Monstrueux de narcissisme, il considère plus ou moins le reste de l’humanité comme de la merde, massivement ou individuellement. Son sang même pullule d’immondices, de caillots noirs et pourris. Ses paroles rejettent des volutes épaisses qui corrompent l’air. D’un geste tranquille il répand autour de lui un mystère fumeux qui le rend impossible à pister et à saisir. Il se complait à dompter la foule de loin et à repérer les êtres utiles parmi l’affluence de chair à canon. Se plaçant aisément très au-dessus de la masse humaine, le nom même de Jim Moriarty ne dit rien à personne. Il agit comme un dieu discret trop au sommet pour être vu. Son action est néanmoins omniprésente dans la vie londonienne. Sa toile part des gratte-ciels et descend flirter avec les tréfonds de la ville, là où la came est recoupée au pneu. Le crime est un marché insensible à la crise. Il suffit de se pencher au moment adéquat sur l’épaule du meurtrier potentiel pour lui proposer l’excellence de ses services. Depuis Eden, l’homme ne sait pas résister.
A l’instar de son grand opposant, Jim Moriarty ne trouve à s’épanouir que dans le travail acharné. La brutalité de ses humeurs et sa bipolarité totale correspondent à l’exercice de son activité principale. Il met en place ses jeux de piste puis se pose sur un fauteuil et trépigne en même temps que la bande se déroule. L’extase du voyeurisme finit néanmoins par se faner. Arrivé complètement au sommet de son réseau, Moriarty sombre dans l’ennui. La lassitude est sa bête noire. La moindre baisse de régime le fait plonger en dépression. Cette boulimie prend une place aussi importante que l’oxygène dans ses poumons. Lui-même totalement imprévisible, il cherche à rendre le monde amusant mais se heurte au cruel manque d’imagination de ses jouets.
Devenu plus amer, il retrouve le goût de l’adrénaline avec Sherlock Holmes. Regarder le détective revêche enchaîner les pas sur son dancefloor lui rend le souffle. Holmes fait ses preuves et devient le centre de ses préoccupations. Véritablement obsédé, il conçoit le reste de son existence comme un combat interminable jusqu’à ce que l’usure en tue un. Holmes, c’est son cœur jumeau, sa Némésis, le ying de son yang, le McDonald de son José Bové. Il devient sa parfaite antithèse et renforce toute l’ambiguïté d’un lien qui surpasse le sentiment humain : Sherlock Holmes l’occupe.
D’un naturel très élégant, très anglais, Jim Moriarty est doué d’un talent d’acteur absolument effrayant. Capable de faire abstraction de tout ce qui le caractérise d’habitude, il s’en sert pour se mêler au commun des mortels. Mimer des sentiments lui est aisé. Il serait ainsi en mesure de mener une vie de famille avec toute la bonne foi nécessaire puis changer de casquette du jour au lendemain. C’est ainsi qu’il a séduit Molly Hooper et a obtenu un nombre de petits boulots incalculables. Ses couvertures sont nombreuses et variées.
Asexuel, trop haut pour chercher le plaisir simple, Moriarty nourrit son propre malheur avec une cruauté infinie. Il mêle les rancunes d’un enfant immature et l’amertume d’un vieillard bicentenaire et s’écorche lui-même. Jim Moriarty est aussi consistant qu’un brouillard comme on en voit sur les photos truquées du gars Jack. On ne sait rien de lui, on ne voit que ce qu’il veut bien montrer : une pourriture qui pollue l’eau des fleuves.
REPERTOIRE
Sherlock Holmes
Dans les quelques bonnes raisons de ne pas se tirer une balle dans le bec trop vite, Sherlock est une des plus solides. Sur ses frêles épaules de petit chimiste, Holmes porte l'espoir de jours joyeux où l'ennui n'existe pas tant il danse bien. La moindre déception pourrait-être fatale mais c'est rare, tellement rare, de trouver. Il lui donne la graisse pour rouler puis lui remet des bâtons dans les roues. Pour l'atteindre, il s'approprie volontiers les rares éléments de sa vie sociale, Watson, Mycroft et bien entendu, Molly.
Clients identifiés
Jeff Hope (décédé), Shan (décédée), Raoul de Santos, Wenceslas, Irene Adler.
Sebastian Moran
Petit bijou militaire ravissant à porter au pourpoint. Moran est d'abord une coquetterie, le plaisir d'avoir le top du must à portée de main. S'il commet parfois quelques erreurs de jugement, le tireur est un allié formidable, reçyclable à l'infini qui jusque là s'est toujours montré très utile. Heureux témoins du va et vient des humeurs de Moriarty, le mentor s'est habitué à la présence armée de son rustaud accolyte.
PHYSIQUE
Boutons de manchettes ivoires, costumes sur-mesure, Jim Moriarty pioche allègrement dans le catalogue du dandysme anglais dont il revendique l’apanage et sollicite les créateurs. Sa silhouette cintrée et passe-partout avance avec ressort. L’homme est léger, petit, un rien pathétique. Quand il n’accompagne pas ses apparitions de petits pas de danse, son impulsivité demeure dans sa gestuelle et les vibrations de sa voix. D’un naturel extrême, il change de timbre aussi brutalement que d’humeur. Pour s’attirer la sympathie, il déguise ses tics et ses agitations avec un radical affolant. Riche d’un panel d’expressions infini, Jim Moriarty se démarque aussi par un jeu de sourcil aux multiples possibilités. L’arcade légèrement brisées en son milieu évoque certains acteurs expressionnistes allemands au-dessus d’une paire de rétines profondément noires scindées par des paupières tombantes. Les traits de son visage sont durs et creusés. Son front haut se poursuit d’une plantation de cheveux très équilibrée, noirs et courts, plus ou moins peignés. Sa pilosité poursuit son cours sur les tempes et le menton soigneusement mal rasés jusque sur la pliure de son cou. Un chewing-gum renforce souvent les mouvements de sa mâchoire. Ses mains propres et manucurées papillonnent autour de la poche où est glissé le téléphone portable. C’est un grand corps nerveux et souple contenu dans des trois pièces qui se fond dans la masse aussi aisément qu’il en sort, avec toute l’élégance qu’il se doit.
REPERTOIRE
Sherlock Holmes
Dans les quelques bonnes raisons de ne pas se tirer une balle dans le bec trop vite, Sherlock est une des plus solides. Sur ses frêles épaules de petit chimiste, Holmes porte l'espoir de jours joyeux où l'ennui n'existe pas tant il danse bien. La moindre déception pourrait-être fatale mais c'est rare, tellement rare, de trouver. Il lui donne la graisse pour rouler puis lui remet des bâtons dans les roues. Pour l'atteindre, il s'approprie volontiers les rares éléments de sa vie sociale, Watson, Mycroft et bien entendu, Molly.
Clients identifiés
Jeff Hope (décédé), Shan (décédée), Raoul de Santos, Wenceslas, Irene Adler.
Sebastian Moran
Petit bijou militaire ravissant à porter au pourpoint. Moran est d'abord une coquetterie, le plaisir d'avoir le top du must à portée de main. S'il commet parfois quelques erreurs de jugement, le tireur est un allié formidable, reçyclable à l'infini qui jusque là s'est toujours montré très utile. Heureux témoins du va et vient des humeurs de Moriarty, le mentor s'est habitué à la présence armée de son rustaud accolyte.
HISTOIRE
“ Like gazing up at a mountaintop. You look up and wonder, how could anyone have climbed that high?"
Martin Scorsese
Si on est en droit de considérer que, malgré son mécanisme singulier, Jim Moriarty est le produit d’une procréation classique, les informations à son sujet sont beaucoup trop restreintes pour la constitution d’un arbre généalogique quelconque.
Vraisemblablement natif de Dublin comme en atteste un fort accent irlandais, on l’imagine grandir dans un milieu déjà pourri et faire ses premiers pas dans un film de Scorsese. Jim Moriarty semble s’être construit tout seul, vomi par l’enfer ou quelques prés de ce genre. Rapidement déraciné, il est scolarisé à Londres. Ses diplômes ne sont pas inventoriés mais sa maîtrise des sciences humaines et chimiques attestent d’un parcours brillant. Son profil intellectuel ne fait pas de doute, Jim est une tête. Sans doute n’en était-il pas autant de ses capacités sportives. Un de ses camarades, Carl Power, champion de natation du lycée et jeune imbécile de surcroît s’attire ses griefs. A l’origine ce sont quelques moqueries sans fondements, peut-être même juste un rire sans parole. Moriarty s’arrange déjà avec la mort. En 1989, on recense son premier forfait mais il est évident que ce n’était pas son baptême. Carl Power se noie dans l’eau de la piscine après qu’on ait empoisonné la crème qui soignait son eczéma. Sa mort restera inexpliquée dix-neuf ans même si un certain Sherlock, déjà fouille-merde à l’âge du nombrilisme, tente de faire coordonner quelques fâcheux détails. En vain cette fois.
Sa vocation lui apparaît assez tôt. En vieillissant, Moriarty tisse sa toile. Il s’attire des fidèles, supprime des réticents, écrit les fondements d’un commerce qui le propulsera ensuite au sommet d’un réseau immense. Donnez-nous votre argent, on vous sort l’arme du crime, on vous trouve même la victime et la bande jaune pour délimiter la scène (mais attention, l’avocat n’est pas fourni avec les piles). Moriarty à des hommes, beaucoup d’hommes qui furètent et trouvent le gibier. Comme il aime bien les objets de luxe, il fait venir la crème des tireurs internationaux pour réunir à Londres une petite collection d’engins performants. Qu’il s’agisse de cacher le cadavre, de faire taire le témoin ou de faire monter les enfants dans la camionnette, son patronyme court sur les lèvres des pervers manquant de moyens et de créativité.
Le dit-pervers est souvent amené à bouffer les pissenlits par la racine dans les mois suivants son heure d’extase, prudence oblige.
Jeff Hope, taxi de son état et cancéreux puant est sponsorisé dans l’accomplissement de sa passion : tuer ses clients. Poursuivi et immobilisé par Sherlock Holmes, il crache le doux nom de son mentor avant de mourir dans un rictus immonde. Les tonalités de Moriarty grésillent alors de plus en plus souvent dans les oreilles de Sherlock Holmes et, d’abord furieux, Jim s’en accommode merveilleusement. S’amusant à paraître omniprésent dans toutes les affaires qui occupent la justice londonienne, il cherche assez vite un contact plus direct avec celui qu’il a érigé en égal. En traînant sur le blog de Molly Hooper, légiste un rien stupide comme on les aime, il découvre les lieux qu’aiment fréquenter Holmes et séduit la petite blondinette dans l’idée d’une première rencontre. Elle a lieu, il en ricane encore.
Il est probable que Moriarty ait Holmes dans le visuel depuis beaucoup plus longtemps. Devenu son challenge, il organise autour de lui des farandoles de jeux tous plus cruels les uns que les autres à base de tic-tac et de voix qui pleure.
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